La Commission de la construction du Québec (CCQ), l'organisme responsable de l'administration du régime de retraite des travailleurs et des travailleuses de l'industrie de la construction, se permet d’être sereine malgré un rendement de -16,99% qui ont grevé ses actifs de 1,99 milliard de dollars.
Confrontée à des déficits après le Krach boursier de 2002, la CCQ avait adopté des mesures de prudence optant pour une répartition moins risquée de ses actifs, ce qui a permis d’éviter les pertes aussi massives que celles de la Caisse de dépôt.
Son plan de financement a permis la transformation du régime à cotisations et à prestations déterminées vers un régime à cotisations déterminées durant la participation active du travailleur. Il prévoyait également l'accumulation de réserves.
"Ces mesures, de même que les bons rendements des trois années précédentes
auront permis de réduire l'impact de ce rendement négatif", déclarait ce matin M. André Ménard, président-directeur général de la CCQ.
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