MARTIN-LUC ARCHAMBAULT
Âge : 29 ans
Entreprises fondées : CDT, Bolidea
Ce qui le motive : Penser à de nouvellesidées et aux façons de les réaliser
Signe distinctif : On trouve des bocaux de sucettes partout dans son bureau
À 11 ans, Martin-Luc Archambault s'amusait à jouer avec un microserveur BBS (bulletin board system), technologie qui a précédé la vague Internet grand public. Ensuite, il conçoit un système de référencement sur moteur de recherche pour des annonceurs.
"Des idées, j'en ai toujours plein la tête", avoue ce maniaque de sport et d'informatique qui spéculait déjà à la Bourse avant d'avoir le nombril sec.
Les projets s'enchaînent : sa première entreprise, CDT, est un site Internet destiné aux day traders ; il en a ensuite changé la mission pour s'intéresser à la publicité sur Internet. Puis, il l'a vendu à une société de Seattle, Zango, qu'il avait lui-même sollicitée, et dont il a dirigé les activités canadiennes, ce qui lui a permis de participer à la réalisation d'une acquisition à Tel-Aviv. Mais plutôt que de rester dans l'entreprise, M. Archambault voulait investir dans de jeunes sociétés innovantes. Le goût du risque et celui de piloter des projets stimulants l'ont motivé.
Maintenant, M. Archambault est membre d'Anges Québec et un des investisseurs dans le fonds Montreal Start-Up, en plus d'avoir fondé l'incubateur privé Bolidea, avec deux copains, Magali Janvier et Olivier Cabanes. Ils soutiennent le démarrage de cinq entreprises. L'une d'entre elles, Artfox, est une plateforme de recherche d'emplois dans le milieu des arts et du divertissement. Une autre, Wajam, est un outil de recherche sociale et de partage d'information sur le Web.
À 29 ans, celui qui est aussi pilote d'avion a déjà tiré une foule de leçons d'affaires de son expérience et développé son propre style d'investissement. "Ça commence toujours par un problème à régler, dit-il. Mes partenaires sont des amis qui peuvent me dire franchement ce qui ne va pas, ou me taper dans le dos quand ça va bien. Je n'ai pas peur de révéler mes idées. Les idées, ça ne vaut rien, c'est l'exécution qui compte."
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