Les revenus des agences municipales de fourniture d’eau ne représenteraient que 70% de leurs coûts réels. Faute de revenus suffisants, les infrastructures se sont dégradées si bien que près de 20% de l’eau municipale traitée se perd dans le réseau.
Les réparations à venir se chiffreraient en milliards de dollars. Et, même si les gouvernements intervenaient pour prendre à leur charge les coûts de ces projets, le problème ne serait pas résolu, selon le CD Howe Institute.
En effet, si l'eau est abondante au Canada, le traitement pour la rendre potable entaine des coûts pour la collectivité. Une eau pas assez chère entraine une surconsommation d'eau. À ce jour, les agences sont incapables de chiffre la consommation de plus du quart de leurs clients qui ne sont pas équipés avec des compteurs d’eau.
De plus, faute de revenus, les agences municipales ne sont incitées à innover pour offrir un meilleur service à leurs clients.
L’auteur du rapport Steven Renzetti, recommande donc un barème de prix plus réaliste qui tienne compte de la surconsommation et des charges saisonnières plus élevées. Il suggère aussi l’installation de compteurs d’eau pour tous les clients.