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Les entreprises de ressources naturelles qui veulent accroître leurs chances de voir leur projet accepté par les communautés autochtones devraient peut-être songer à l'idée de les faire participer à leur actionnariat.
C'est l'idée avancée par David Descôteaux, coordonnateur aux communications et analyste à l'Institut économique de Montréal, qui vient de rédiger une note sur le développement des ressources naturelles et les communautés autochtones au Québec.
En menant sa recherche, M. Descôteaux a découvert plusieurs ententes de partenariat méconnues avec les communautés autochtones, dont certaines étaient même confidentielles.
Habituellement, les ententes entre des entreprises et des communautés autochtones prévoient des redevances sur les projets miniers, par exemple, ainsi que l'octroi de contrats à des entreprises autochtones, de même qu'un engagement voulant qu'un certain nombre d'emplois leur seront accordés.
Mais certaines ententes vont au-delà de ces trois conditions usuelles, a-t-il expliqué lors d'une entrevue.
Elles prévoient que ces communautés acquièrent un intérêt financier plus poussé dans le projet.