«L’indice nous apprend que le tiers de ces achats s’effectue à l’étranger», souligne Philippe Le Roux, président de VDL2. Il soutient que ces dépenses de Québécois éparpillées à l’extérieur du Canada sont une opportunité majeure pour les entreprises québécoises dans le contexte de ralentissement économique actuel.
L’Indice démontre que 87 millions de dollars ont abouti dans les coffres de détaillants ou de particuliers non canadiens en mars, 146 millions en mai et 103 millions en juillet.
Pourtant, entre 7 et 10% des PME québécoises seulement sont aujourd’hui adaptées pour le commerce en ligne, déplore-t-il. Il leur recommande donc de rattraper leur retard pris sur la concurrence internationale et d'accroître leur offre de produits en ligne pour garder ces revenus ici.
Najoua Kooli, directrice de projet au CEFRIO, soutient toutefois que dans un contexte de mondialisation les entreprises québécoises ne peuvent espérer récupérer l’ensemble des achats qui sortent du pays en adoptant des pratiques de commerce en ligne. Par contre, elle croit que cette décision leur permettrait d’attirer des dépenses de consommateurs étrangers pour compenser.
M. Le Roux précise que tous les types de produits peuvent être vendus grâce au commerce en ligne, à l’exception de l’alcool, de l’essence et des automobiles.
La collecte des données à la base de l’Indice est effectuée par sondages téléphoniques mensuels auprès 1000 adultes québécois depuis juin 2007.