M. Labbé a donc refusé de s’avancer sur ce terrain, rappelant la décision de l’entreprise de se recentrer sur son activité principale qu’est la fabrication de trains d’atterrissage. Un secteur plutôt concentré, où Héroux-Devtek est considéré comme le troisième acteur en importance, derrière Goodrich et Messier-Dowty, mais devant Lieber.
Cela dit, le président n’exclut pas que de prochaines transactions l’amène à une nouvelle diversification de sa production, vers des produits connexes à la fabrication de trains d’atterrissage.
Questionné à ce propos, le président a cité en exemple la fabrication de systèmes de rétractation des trains d’atterrissage, la fabrication de systèmes hydrauliques, ou encore la fabrication de contrôle de vols, tous des domaines qui pourraient profiter de l’équipe de recherche et développement (une centaine d’ingénieurs regroupés à Saint-Hubert), dont s’est doté l’entreprise au cours des dernières années.
«Nous avons commencé à bâtir notre division de fabrication d’aérostructure à partir de rien qu’en 2000, a déclaré M. Labbé, pas peu fier de la valeur créée en si peu de temps. C’est notre métier. Cela fait trente ou quarante ans que je construis des compagnies. Je ne suis pas prêt d’arrêter de le faire», a poursuivit M. Labbé, comme pour préparer les analystes à de prochains développements.
De nouvelles acquisitions sont envisagées. Mais l'entreprise n'exclut pas non plus que l'obtention de nouveaux contrats l'amène à croître d'elle-mêmes. «Si les revenus sont bons, nous n'avons pas peur de grandir de l'intérieur.»
Depuis le début de l'année, l'action d'Héroux-Devtek a progressé de 1,13$, ou de 16,82%. Peu avant midi aujourd'hui, le titre d'Héroux-Devtek avait déjà cru de 2,84$, ou de 36,18%, à 10,69$.
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