L'entreprise montréalaise a enregistré un bénéfice net de 42,2 millions $, ou 1,27 $ par action, par rapport à 41,7 millions $, ou 1,25 $ par action, pour le trimestre correspondant en 2008.
Il faut préciser qu'un gain hors trésorerie de 37,4 millions de dollars, comparé à 20,9 millions l'an dernier, a permis à Transat d'augmenter son bénéfice net. Le voyagiste précise que ce gain résulte de l'évaluation à la juste valeur des instruments dérivés utilisés pour gérer le risque lié aux fluctuations du prix du carburant d'avion.
Les revenus ont progressé de cinq pour cent. Ils ont grimpé à 1,13 milliard $, comparativement à 1,08 milliard $ un an plus tôt. En Amérique, les revenus ont augmenté de 29,4 millions de dollars (3,3 %), alors qu'en Europe, ils ont augmenté de 24,6 millions de dollars (12,9 %) au cours du deuxième trimestre.Ces augmentations sont en partie attribuables à un accroissement de l'activité commerciale et à la vigueur de l'euro face au dollar.
«En dépit du ralentissement économique, nous avons enregistré un nombre record de voyageurs pour l'hiver. Les marges demeurent compressées en raison de l'offre excédentaire sur les destinations soleil», a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat.
Transat A.T. a aussi augmenté de 5,2 millions de dollars sa provision pour dévaluation du papier commercial adossé à des actifs (PCAA). À la même période l’an dernier, cette provision avait été haussée de 17,9 millions.
La provision pour dévaluation totale se chiffrait à 55,3 millions de dollars au 30 avril 2009, soit 40,6 % de la valeur nominale ajustée de 136,1 millions de dollars des PCAA détenus.
Pour l'été prochain, les réservations au départ du Canada sont similaires à celles de 2008, alors que celles au départ de l'Europe affichent un certain retard. Au total, le taux de remplissage est similaire à celui de 2008 à la même date et les prix sont légèrement inférieurs.
Toutefois, Transat A.T. observe actuellement une pression accrue sur les prix qui pourrait affecter négativement ses marges sur le reste de ses stocks à vendre.
Par ailleurs, l'apparition de la grippe A(H1N1) a entraîné un déplacement de volume du Mexique vers d'autres pays, mais ne semble pas avoir un impact majeur sur la demande globale, précise Transat.
La société affirme que ses marges demeurent généralement sous pression à cause de
l'environnement commercial.