«L'UAW a conclu un accord de principe avec le Trésor américain et General Motors sur des modifications à la convention d'entreprise de 2007», a indiqué le syndicat américain de l'automobile dans un communiqué sans dévoiler plus de détails .
Le syndicat a seulement précisé que cet accord de principe contient des modifications relatives aux salaires et au fonds chargé du financement de la couverture santé des retraités de GM.
L’UAW tiendra bientôt une série de réunions pour expliquer l'entente à ses membres employés par GM.
La conclusion de cet accord représente un pas important pour que GM puisse restructurer ses opérations sans la supervision du tribunal des faillites. Le constructeur, qui a reçu pour 15,4 milliards $ US de prêts du gouvernement américain, a jusqu'au 1er juin pour soumettre à ce dernier un plan de restructuration jugé satisfaisant, faute de quoi il sera contraint de se placer sous la protection de la loi sur les faillites.
Au Canada, les négociations se poursuivent entre le syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) et GM Canada, également dans le but de réduire les coûts de main-d'oeuvre de l'entreprise.
Les gouvernements fédéral et ontarien avaient au départ donné aux deux parties jusqu'au 15 mai pour s'entendre sur une nouvelle convention collective, mais le délai a été prolongé après que le syndicat et le constructeur eurent fait état de progrès, le week-end dernier, sans toutefois être parvenus à un accord.
À New York, l'action GM prenait 13,18%, ou 19 cents, à 1,64 dollar en milieu d’après-midi.
Nouvelle aide en vue
Le gouvernement américain devrait bientôt prêter des milliards de dollars supplémentaires à la société de crédit automobile GMAC pour lui permettre de prêter à bas taux aux acheteurs de véhicules General Motors et Chrysler, a appris l'Associated Press de sources proches du dossier ayant requis l'anonymat.
Plus tôt ce mois-ci, le Trésor a ordonné à GMAC, filiale en difficulté de GM, de lever 11,5 milliards de dollars (8,4 milliards d'euros) dans les six mois afin de consolider son assise dans l'hypothèse d'une aggravation de la crise.
GMAC, que le gouvernement a accepté de considérer comme une banque, a par ailleurs reçu 5 milliards de dollars d'aide publique contre 5 millions d'actions de la société en décembre, dans le cadre du programme de soutien financier (TARP) d'un montant total de 700 milliards de dollars.
Avec la nouvelle aide, GMAC va passer un peu plus sous le contrôle de l'Etat fédéral, qui a déjà demandé au bras financier de GM d'étendre ses services financiers à l'autre géant automobile américain au bord de la faillite, Chrysler.
Avec AFP et PC
