Le syndicat affirme que la crise forestière a fait perdre 40 000 emplois directs ou indirects, dont 20 000 l'an dernier seulement, et que le gouvernement Harper «semble plus ou moins s'en laver les mains», peut-on lire dans un communiqué.
En conférence de presse cet avant-midi à Saguenay, la CSN et la Fédération des travailleurs du papier et de la forêt (affilié à la CSN) ont à nouveau présenté leurs revendications du gouvernement fédéral.
Le syndicat réclame, entre autres, un programme de soutien du revenu pour les travailleurs âgés de 55 ans et plus qui sont victimes de licenciement collectif ou d'une fermeture d'entreprise.
Une amélioration du régime d'assurance emploi, l'instauration d'un programme de prêts et de garantie de prêts qui permettrait aux entreprises en manque de liquidité de se moderniser et le retour du fonds de diversification des économies forestières sont aussi demandés.
La FTPF exige également qu’Ottawa offre un crédit d'impôt remboursable aux entreprises pour favoriser leurs activités de rechercher et de développement et une augmentation des budgets du Programme d'aide à la recherche industrielle.
Forêt et automobile : deux poids, deux mesures?
Publié le 02/06/2009 à 00:00
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