Dans un message publié dans l’édition de La Presse d’aujourd’hui, il fait état de la situation et des défis qui attendent les employés et les cadres du quotidien montréalais.
Depuis des années, l’univers des médias est ébranlé par une baisse de revenus publicitaires principalement causée par « l’impact de l’Internet et la multiplication des réseaux de distribution ». La crise économique actuelle a, selon Guy Crevier, «radicalement» accéléré cette tendance.
Résultat : de nombreux quotidiens américains et canadiens mettent déploient une série d’initiatives afin de réduire leurs coûts. C’est le cas du Globe and Mail, du National Post, du New York Times, Los Angeles Times.
Guy Crevier précise que des analyses « détaillées et attentives » laissent entrevoir des «pertes d’exploitation cumulatives qui dépasseront les 100 millions au cours des cinq prochaines années, si aucune mesure n’est prise ».
Pour cette raison, l’édition du dimanche disparaîtra tel qu’annoncé. Il ajoute : «Concrètement, nous demandons aux employés syndiqués des concessions de 13 millions par année». Il précise que toutes les mesures s’appliqueront à l’ensemble du personnel y compris les cadres.
Un autre article publié sous le message du président indique que la semaine de travail de 69% des employés à temps plein du quotidien est de quatre jours et de 32 heures. « (…) Un tel horaire génère des coûts trop élevés ». On y souligne également que les employés de distribution qui travaillent « entre 4 et 5,5 heures par jour » auraient une rémunération qui «correspond à un taux moyen de 72 $ l’heure».
