Earl Jones remis en liberté

Publié le 28/07/2009 à 00:00

Earl Jones remis en liberté

Publié le 28/07/2009 à 00:00

Le soi-disant conseiller financier a donc été formellement accusés de quatre chefs de vol et quatre autres de fraude. Des accusations supplémentaires pourraient s'ajouter sous peu.

D'ici à son procès, il devra respecter les conditions suivantes:

-Ne pas quitter le Québec.

-Verser 30 000 dollars en caution.

-Ne pas communiquer avec ses présumées victimes.

-Ne pas gérer l'argent d'une tierce personne.

À la lecture de la dernière condition, quelques victimes présentes dans la salle n'ont pu s'empêcher de rire.  

L'avocat d'Earl Jones, Jeffrey Boro, a affirmé ce matin que son client est un bon candidat à une telle libération puisqu'il a collaboré avec la police, qu'il ne s'est pas sauvé dans un autre pays et qu'il n'a pas de casier judiciaire.

L'avocat d'Earl Jones, Jeffrey Boro, a indiqué que les policiers devaient analyser de nombreux documents avant de porter d'autres accusations.

En contrepartie, Me Boro a noté qu'il était inhabituel de procéder par une première série d'accusations et d'attendre pour les suivantes. L'avocat soupçonne que les policiers ont voulu agir rapidement en raison de la pression médiatique entourant l'affaire.

Il a indiqué qu'Earl Jones était toujours dans un état très dépressif, d'autant plus qu'il avait passé les 24 heures précédentes derrière les barreaux. Il devait d'ailleurs demander une remise en liberté provisoire à sa comparution en après-midi.

M. Jones a été cueilli lundi après-midi au bureau de son avocat, à Montréal, par la Sûreté du Québec (SQ). L'homme de 67 ans a été escorté à la sortie de l'immeuble situé dans le Vieux-Montréal, accompagné de son avocat.

M. Jones n'avait pas donné signe de vie depuis le début du mois, au moment où il a été plongé dans une controverse, à la suite d'allégations selon lesquelles il aurait fraudé des investisseurs de plusieurs millions de dollars.

L'Autorité des marchés financiers (AMF) soupçonne M. Jones d'avoir détourné de 30 à 50 millions $ appartenant à des investisseurs. L'AMF avait bloqué ses comptes et publié un communiqué de presse, expliquant qu'il n'avait pas les titres de compétence requis.

L'organisme de réglementation a indiqué que la présumée fraude ressemblait à une "combine à la Ponzi". Ce stratagème consiste à verser de l'argent à des investisseurs, tiré de leur propres comptes ou d'argent déboursé par d'éventuels investisseurs, plutôt qu'un réel profit gagné en bourse ou par un autre moyen de placement.

Les victimes de ce type de fraude sont souvent des amis, de la famille ou des personnes de l'entourage du fraudeur. Dans le cas d'Earl Jones, son épouse, sa fille et son frère disent aussi avoir été bernés.

La semaine dernière, Me Boro avait plaidé que son client était seul, déprimé et qu'il nourrissait des idées suicidaires. L'avocat avait justifié que M. Jones avait fui son domicile pour se faire discret après avoir reçu des menaces de mort de la part de clients furieux.

Selon La Presse Canadienne

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