Près de 100 sociétés canadiennes et des milliers d'emplois en technologie liés au programme Joint Strike Fighter devraient profiter de la décision du gouvernement fédéral d'acheter 65 avions militaires, une transaction dont la valeur pourrait s'élever jusqu'à 16 milliards $.
Magellan Aerospace (TSX:MAL) s'est réjouie de la décision d'Ottawa, annoncée vendredi, de procéder à l'acquisition sans recourir à un appel d'offres concurrentiel.
L'entreprise torontoise, qui conçoit et construit des composantes de moteurs et de structures d'aéronefs, a affirmé que le F-35 était le choix tout désigné pour remplacer les CF-18.
À son avis, le programme Joint Strike Fighter donnera une occasion sans précédent à l'industrie canadienne d'approfondir des expertises déjà acquises dans le domaine des technologies de l'aéronautique et de la défense.
Selon l'analyste Cameron Doerksen, de la firme Partenaires Versant, la contribution de Magellan pourrait s'élever à 1 million $ par appareil.
Le fabricant de trains d'atterrissage Héroux-Devtek (TSX:HRX) profitera également de l'acquisition.
L'entreprise de la région montréalaise a indiqué qu'elle tablait sur une importante croissance de ses revenus grâce au programme Joint Strike Fighter, malgré quelques incertitudes entourant les commandes à venir après l'exercice financier 2012.
Des analystes pensent que Héroux-Devtek pourrait tirer plus de 100 millions $ en revenus annuels avec ce programme, contre 15 millions $ annuellement durant la phase de production initiale.
Le F-35 est construit par Lockheed Martin, un important entrepreneur américain dans le domaine de la défense et dont le siège se trouve à Bethesda, dans l'État du Maryland.