« Impossible de les représenter », laisse tomber Michael Hatch, économiste en chef de la Corporation des associations de détaillants d’automobiles. Ici, la loi du nombre prévaut. GM Canada a informé près de 240 concessions qu’il ne comptait pas renouveler leur contrat.
Sur ce nombre, « une trentaine de concessionnaires » n’ont pas signé l’entente, ce qui représente un nombre restreint des membres de la CADA qui regroupe plus de 3000 concessionnaires au pays.
Dans ce cas précis, « la situation nous oblige à suivre la majorité », admet Michael Hatch. Il précise que dans une organisation comme la CADA « il y aura toujours des points de vue différents ».
L’économiste en chef déplore la situation, certes, mais il soutient que dans la possibilité d’un affrontement juridique entre des concessionnaires canadiens et GM Canada, la CADA « restera neutre » et ne compte pas représenter la trentaine de membres qui ont refusé l’entente du géant de l’automobile.
Car voilà, selon les informations obtenues par LesAffaires.com, un regroupement de concessionnaires mécontents tentent actuellement de se regrouper afin de contester la décision de GM Canada. Actuellement, un cabinet d’avocats ontarien étudierait la possibilité de porter devant les tribunaux le dossier si GM Canada n’est pas prêt à revisiter certaines de ses décisions.
De leur côté, les concessionnaires qui devront sous peu mettre la clé dans la porte et que LesAffaires.com a contactés se sentent délaissés par l’organisation censée les représenter. « On ne sent aucun appuie de la CADA. De plus, il nous donne peu d’informations sur ce qui se déroule dans le dossier », a confié un concessionnaire.
