Une équipe de dirigeants du groupe public chinois devrait se rendre au siège de Volvo en Suède pour rencontrer les responsables de l'entreprise et visiter ses infrastructures, a écrit le quotidien économique, qui cite des sources proches du dossier.
Selon le journal, le nombre d'acquéreurs potentiels jugés sérieux par Ford s'est réduit à trois ou quatre parties, dont un consortium d'investisseurs conduit par un autre constructeur chinois, Geely.
Qui mettra la main sur Volvo? Une entente devrait être conclue quelque part entre la mi-juin et fin juin. Toutefois, elle pourrait être retardée par la marque d'intérêt tardive de Beijing Auto, celle-ci étant "préliminaire", selon les informations du journal.
Beijing Auto avait par ailleurs signalé en mai son intérêt pour racheter Opel, filiale allemande de l'américain General Motors, mais sa proposition, soumise après la clôture de dépôt des offres, avait été écartée.
En difficulté, mais n'ayant pas bénéficié d'une aide fédérale, contrairement aux deux autres géants de Detroit (Chrysler et General Motors), Ford avait annoncé en décembre qu'il réfléchissait à la vente de sa dernière grande filiale étrangère, Volvo Cars, acquise en 1999 pour 6,45 milliards de dollars américains.
Sources : China Daily, AFP, The Wall Street Journal