Canada: premier déficit commercial en 33 ans

Publié le 11/02/2009 à 00:00

Canada: premier déficit commercial en 33 ans

Publié le 11/02/2009 à 00:00

On n’avait pas vu pareille situation depuis mars 1976. Le recul des importations (-5,7%) n’a pas suffi à compenser la baisse des exportations (-9,7%). L’écart a été aggravé par la chute du dollar canadien. Le plongeon dans les exportations traduit une baisse réelle de 5,4% dans les volumes et un recul au niveau des prix.

C’est au niveau du secteur de l’énergie que les exportations baissent le plus (-19,4%) alors que les prix accusent un recul de 25%. Les secteurs vulnérables sont aussi ceux des matériaux et des produits industriels (-17,1%).

En réaction à la crise et à la chute du dollar canadien, les importations ont diminué rapidement. La chute au niveau des volumes a été amplifiée par la baisse des flux d’importations de pièces détachées destinées aux usines d’assemblage automobile en vue d’une réexportation aux États-Unis.

Si les économistes s’attendaient à un effritement de la balance commerciale, l’ampleur du déficit est plus grave qu’anticipé.

«Nous nous attendions à une balance commerciale équilibrée mais ces estimations paraissent désormais trop optimistes», pense Douglas Porter, économiste à la BMO.

«Ce déficit est plus prononcé qu’anticipé et devrait être suivi de plusieurs autres dans les prochains mois», commente Avery Shenfeld, économiste à la CIBC.

Pour Douglas Porter, il faudra s’habituer à ces déficits de la balance commerciale en passe de devenir «semi-permanents» dans le paysage économique canadien.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.