L'entreprise montréalaise CAE (TSX:CAE) ne tourne pas le dos aux controversés contrats militaires, après avoir été choisie pour former les équipages des appareils téléguidés américains et les pilotes des avions de chasse canadiens F-35.
La société a été sélectionnée par l'armée de l'air américaine afin d'assurer la formation des opérateurs des aéronefs télépilotés Predator et Reaper. Le contrat de services initial, d'une durée d'un an, est d'une valeur de 20 millions $ US, valeur qui pourrait atteindre jusqu'à 100 millions $ US si l'entente est prolongée au maximum.
"Notre capacité en ce qui a trait aux UAV (véhicules aériens sans pilote) est établie, et le fait que l'aviation américaine accorde à une entreprise canadienne un contrat aussi prestigieux en est la preuve", a affirmé jeudi le président et chef de la direction de CAE, Marc Parent, à la suite de l'assemblée générale de l'entreprise.
CAE a également conclu en juin une entente avec Lockheed Martin (NYSE:LMT), fabricant américain des F-35, afin de fournir des services de soutien à la formation, d'intégration des systèmes de formation, d'exploitation et de maintenance relativement aux F-35 au Canada, même si le gouvernement fédéral n'a pas encore pris de décision quant au remplacement de sa flotte d'appareils CF-18.
CAE n'a pas répondu aux attentes des analystes au premier trimestre de son exercice 2014, même si son résultat net attribuable aux détenteurs d'instruments de capitaux propres de la société, de 45,6 millions $, a été plus de deux fois supérieur à celui de 21,5 millions $ réalisé lors de la même période il y a un an.
Le résultat par action des activités maintenues attribuable aux détenteurs d'instruments de capitaux propres de la société a été de 18 cents, contre huit cents un an plus tôt.