CAE : l'intégration d'Oxford gruge les profits

Publié le 13/02/2013 à 09:19, mis à jour le 13/02/2013 à 09:43

CAE : l'intégration d'Oxford gruge les profits

Publié le 13/02/2013 à 09:19, mis à jour le 13/02/2013 à 09:43

Par Stéphane Rolland

Photo: CAE

L’intégration d’Oxford Aviation Academy pèse sur la rentabilité de CAE au troisième trimestre de son exercice 2013 terminé le 31 décembre, a annoncé la société d’aéronautique mercredi. Le bénéfice de la société est en baisse tandis que ses revenus augmentent.

Avant l’intégration, le bénéfice par action atteint 0,18 $. C’est davantage que les 0,16 $ prévu par les analystes de Bloomberg.

« Nos résultats ce trimestre ont été conformes à nos attentes alors que nous poursuivons nos efforts d'intégration et de restructuration dans les secteurs civil et militaire », a déclaré Marc Parent, le pdg, dans un communiqué.

Les revenus augmentent de 15 % à 522,1 M$. C’est moins que les 546 M$ anticipé par les analystes.

En incluant les coûts d’intégration, le bénéfice net recule de 17 % à 37,8 M$, ou 0,15 $ par action.

Rappelons que CAE a annoncé en mai l’acquisition d’Oxford, un fournisseur de service de formation dans le secteur aéronautique, pour un montant de 314 M$. « L'intégration d'Oxford, que nous avons acquise récemment, progresse comme prévu et nous continuons de prévoir d'importantes synergies dans le secteur formation civile lorsque ce sera complété », commente M. Parent.

Le carnet de commande, pour sa part, est plus élevé de 9 % qu’à la même période l’an dernier à 3,8 G$.

La marge d’exploitation de l’entreprise est en baisse. Le résultat opérationnel représente 12 % du produit, comparativement à 17 %, toujours à la même période.

Dans le segment civil, les revenus ont augmenté de 41 % à 287,2 M$ et le résultat opérationnel s’établit à 47,1 M$, une augmentation de 12 %.

Dans le secteur militaire, CAE est touchée par la baisse des dépenses en défense. Les revenus diminuent de 7 % à 206,2 M$. Le résultat opérationnel diminue de 26 % à 27 M$. « Les niveaux de commandes ont continué à refléter les retards actuellement liés au marché de la défense, ajoute M. Parent. Cependant, nous avons eu un bon taux d'obtention de contrats et nous demeurons confiants en l'avenir étant donné le nombre élevé de soumissions. »

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