Bombardier fait inspecter ses Q400

Publié le 23/08/2010 à 17:12, mis à jour le 23/08/2010 à 17:12

Bombardier fait inspecter ses Q400

Publié le 23/08/2010 à 17:12, mis à jour le 23/08/2010 à 17:12

Par La Presse Canadienne

Près de 90 pour cent des appareils Q400 de Bombardier doivent être inspectés à titre préventif, après que des fissures eurent été trouvées par une société aérienne sur une pièce près des trains d'atterrissage de ces avions turbopropulsés.

Le constructeur montréalais a affirmé qu'environ 260 des 300 appareils actuellement en circulation devraient être vus pour ce problème, qui pourrait être attribuable à la corrosion, à l'usure et à la tension.

John Arnone, porte-parole du constructeur, a indiqué qu'environ 60 pour cent des appareils avaient déjà été inspectés à la suite de l'émission d'un avis d'entretien en avril, puis d'un autre en juillet.

"Il s'agit d'une mesure prise par précaution et prudence par Bombardier et ses clients", a-t-il affirmé lundi, lors d'un entretien.

La société aérienne australienne Qantas a cloué au sol cinq des 21 appareils Q400 exploités par son transporteur régional QantasLink, après que le transporteur britannique à rabais Flybe eut fait part de ses préoccupations quant aux trains d'atterrissage de sa propre flotte de Q400 de Bombardier.

Qantas a affirmé à des médias locaux qu'il lui faudrait de trois à quatre semaines pour compléter l'inspection des cinq appareils, qui sont les plus vieux de ses avions fabriqués par Bombardier.

La société aérienne a ajouté que deux équipes d'ingénieurs de Bombardier en provenance d'Europe se rendraient en Australie pour réparer toute fissure qu'ils pourraient constater.

M. Arnone a dit ne pas savoir si une autre ligne aérienne avait décidé de cesser l'exploitation de Q400, le temps que les travaux d'inspection soient terminés.

Le porte-parole a toutefois assuré que l'appareil demeurait sûr, ajoutant que le problème potentiel était sans lien avec les incidents survenus en 2007, qui ont résulté en des atterrissages d'urgence au Danemark et en Lituanie.

Il a par la suite été démontré que les atterrissages d'urgence, tous deux ayant impliqué des appareils de la société Scandinavian Airlines, avaient été provoqués par la corrosion d'un boulon qui empêchait le blocage des trains d'atterrissage.

Les boulons en question et les pièces qui suscitent actuellement des préoccupations sont fabriquées par deux manufacturiers différents, a indiqué M. Arnone.

Par ailleurs, Frontier Airlines a fait part de son intention de maintenir en service ses trois Q400 au Colorado, dont à Aspen. La filiale de Republic Airways Holdings avait prévu de cesser d'exploiter ces appareils, mais une convention de bail séparée est apparemment tombée à l'eau.

Le cours des actions de Bombardier a terminé la séance de lundi à 4,46 $ à la Bourse de Toronto, en baisse de 10 cents, ou un peu plus de deux pour cent, par rapport à son précédent taux de clôture.

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