Oups!
Traduction libre, l’histoire du Globe est fondée.
Cela pourrait expliquer l’attitude du premier ministre Jean Charest qui a défendu le mutisme de la Caisse en campagne électorale. Il y a de bonnes chances que M. Charest connaisse les gaffes de la Caisse et c’est pour cela qu’il la protège.
Rendre public le fiasco de la Caisse serait très mauvais pour l’image de M. Charest en pleine campagne électorale.
Imaginez : il protège la Caisse pour des raisons politiques alors que nous, savants scribes de la presse, avons protégé la Caisse lors des derniers jours pour la tenir à l’écart des pressions politiques.
Wow!
En réalité, j’admets mon erreur en voulant porter la Caisse au-dessus de la politique. J’ai fait preuve d’une grande naiveté (à mon âge, vous avez le droit de me lancer des tomates).
La réalité qu’on a de la misère à accepter, c’est que la Caisse EST une créature politique (une créature politique qui essaie de faire du placement).
La preuve : si on soustrait l’aspect politique (incluant la partie loufoque de sa mission qui dit qu’elle contribue au développement économique du Québec) on peut facilement remplacer le travail de la Caisse par des produits indiciels (et sauver des millions de dollars).
Côté placement, les gestionnaires de la Caisse au fil des ans ont mordu dans toutes les bulles; ils ont été de toutes les modes et les résultats ont toujours été les mêmes : fiasco après fiasco.
Qu’en pensez-vous ?