Pour l’heure, l’incertitude est encore considérable, dit-il, et les risques de révisions à la baisse sont plus élevés que toutes chances de révision à la hausse.
Une des menaces qui pèse sur l’économie américaine est que les exportations s’enlisent, les pays importateurs étant eux-mêmes confrontés à la récession et réduisant leurs commandes. De plus, Ben Bernanke n’exclut pas la perspective d’une spirale descendante auto-générée, le pessimisme alimentant des baisses d’activités par vagues successives.
Le président de la Réserve fédérale table donc activement sur le succès du plan du secrétaire au Trésor, Tim Geithner. Ce dernier s’apprête à mener des tests de stress sur les institutions financières afin de cibler la forme de soutien la plus efficace. Certaines pourraient obtenir des aides en capital sous-forme de quasi-nationalisation.