Ainsi, environ 10% du personnel de l'usine de Mirabel de Bell Helicopter seront remerciés par l'entreprise. «La demande et les problèmes de financement (sont à l’origine du ralentissement de la production de Bell Helicopter)», dit Louis Fortin, vice-président, ressources humaines, de Bell Helicopter.
Le pire n’est donc pas passé dans l’industrie des hélicoptères commerciaux. «Nous avons hâte que la situation se stabilise», admet M. Fortin.
Il avait été promis que Mirabel ne serait pas touchée
En janvier dernier, 500 employés avaient été mis à pied temporairement à son usine de Mirabel. La raison alors évoquée : les difficultés qu’éprouvent certains de leurs clients. Depuis, plus de 375 employés ont été rappelés. Sans confirmer de chiffre exact, Louis Fortin précise que «ceux qui n’ont pas été rappelés ont été mis à pied de façon permanente».
Certains de ces employés ont quitté de façon volontaire, «soit pour retourner aux études, soit pour la retraite ou d'autres raisons», ajoute-t-il.
En avril, l’américaine Textron, société mère de Bell Helicopter, annonçait la suppression de 8 300 emplois – 20% de sa main-d’œuvre – dans le cadre d’un plan de restructuration pour faire face à la récession. Il s’agissait d’une augmentation par rapport aux 6 200 suppressions d’emplois, 15% de la main-d’œuvre, prévues en janvier.
Les mesures alors annoncées n’auraient «aucun impact à Mirabel, qui compte actuellement quelque 2 000 employés», avait alors affirmé Michel Legault, directeur principal, développement des affaires, de Bell Helicopter. Le temps aura prouvé le contraire : M. Legault a quitté l’entreprise lui-même, et des mises à pied et licenciements ont bel et bien eu lieu...