Ainsi, on peut y voir que le pouvoir d’achat à Montréal est légèrement plus élevé qu’à Toronto, mais inférieur à New York. Le plus important pouvoir d’achat (défini par les revenus moins les impôts et taxes divisés ce qu’il en coûte pour acheter un panier de biens et services) se retrouve à Zurich.

Sur un indice de 100 représenté par New York (ces New-Yorkais se pensent vraiment le nombril du monde), Zurich se retrouve à 106,9. Montréal est à 83,9 et Toronto 80,4.

Cela signifie qu’à Montréal notre pouvoir d’achat net est d’environ 16 % inférieur à ce qu’il est à New York. Le coût de la vie est généralement plus élevé à New York, mais les revenus font plus que compenser.

Une autre façon d’évaluer le pouvoir d’achat relatif sur la planète (cette fois, sans tenir compte des impôts) est d’évaluer combien d’heures il faut travailler pour se payer tel bien.

Par exemple, il faut 15 minutes à Montréal pour se payer un Big Mac et 10,5 heures pour acheter un iPod nano de 8 G.

À Beijing, il faut 44 minutes pour le Big Mac et 73 heures pour le iPod.

Enfin, on travaille généralement moins en Amérique qu’en Asie ou au Moyen-Orient.

Par exemple, en Asie on travaille en moyenne 2 119 heures par année contre 1 842 heures à Montréal et 1 878 heures à Toronto. À Hong Kong, on travaille 2 295 heures et 2 373 heures au Caire.

Du côté vacances, pas de surprise, c’est en Europe qu’on est le plus gâté. À Amsterdam par exemple, on a 26 jours de vacances par année contre 14 à Montréal et 12 à New York. À Mexico, le travailleur a seulement 6 jours de vacances.

Généralement, on constate que malgré les aléas de l’économie notre niveau de vie relatif à l’échelle mondiale demeure élevé. Il faut admettre que la plupart des êtres humains sur la planète changeraient volontiers de place avec nous.

Qu’en pensez-vous?