L’entreprise québécoise prête à racheter une partie des actifs d’Aveos pour la relancer lui tourne finalement le dos au profit d’un projet d’expansion.
La montréalaise Phoenix Aerospace, un fournisseur de services d’entretien lourd et léger en aéronautique s’était présentée parmi les compagnies intéressées à reprendre une partie des activités d’Aveos, dans le sillon de sa fermeture surprise en mars.
Phoenix a décidé de réévaluer sa décision après une prolongation de dix jours de la période de dépôt des soumissions auprès du syndic d’Aveos, raconte Serge Prévost, président de Phoenix dans un communiqué.
« En dépit du délai supplémentaire accordé aux acquéreurs intéressés, la démarche apparaît comme trop contraignante pour Phoenix Aerospace et truffée d'inconnus à bien des chapitres », a déclaré monsieur Prévost.
La compagnie choisit plutôt un projet d’expansion de « plusieurs dizaines de millions de dollars » dans le secteur de l’entretien lourd qu’elle développe depuis 15 mois, soit avant la fermeture d’Aveos.
M. Prévost est convaincu que cette croissance chez Phoenix permettra dans un avenir rapproché d’embaucher des employés auparavant chez Aveos.
Phoenix affrontait notamment la multinationale Lufthansa Technik, une filiale du transporteur aérien allemand Lufthansa, pour ouvrir de nouveau l’ancienne division d’Air Canada qui employait 2 600 travailleurs avant leur mise à pied, dont 1 800 à Montréal.
