L’industrie aérospatiale a beau être présente dans 11 des 17 régions administratives du Québec, elle demeure encore majoritairement montréalaise.
On estime que la ville de Montréal regroupera à elle seule 26 777 emplois en janvier prochain, une centaine de moins qu’il y a deux ans. Qu’à cela ne tienne, elle regroupe encore 60% (59,8%) de la main-d’œuvre de l’industrie.
Ce nombre augmente lorsque l’on inclut la couronne de Montréal dans le calcul des emplois du Grand Montréal. La Montérégie (la rive-sud), comptera à elle seule 9 833 employés en janvier. Pour leur part, les régions limitrophes des Laurentides (5507 emplois), de Laval (1138) et de Lanaudière (51), ajoutent quelque 6 696 emplois.
Le Grand Montréal, en y incluant donc les emplois des quatre régions limitrophes (16 529 emplois ou 37%), regroupe un total de 43 306 travailleurs de l’aérospatiale, soit 97% ( ou 96,83%).
La région de Québec comptera en janvier, selon l’étude du Camaq, 469 emplois, ou 33 emplois de moins qu’il y a deux ans. La réalité sera probablement pire encore, compte tenu que l’étude a été produite avant qu’ExelTech ne fasse faillite et voie sa machinerie transférée aux Etats-Unis.
Suivent ensuite la région de la Mauricie, avec 354 emplois, celle de Chaudière-Appalaches avec 258 emplois, celles de l’Estrie (170) et du Centre-du-Québec (144).
Les Laurentides y goûtent
La région qui aura le plus souffert des pertes d’emplois, entre 2009 et 2011, est celle des Laurentides. Cette denière comptera 5 507 travailleurs en janvier prochain, soit 515 de moins qu’à pareil date en 2009.
Des mises à pied qu’on peut attribuer essentiellement aux mises à pied chez Bell Helicopter-Textron, à celles chez L-3 Communication, et à la quasi fermeture de de Mecachrome.
Laval et Montréal suivent ensuite, avec des pertes respectives de 84 et 83 emplois entre 2009 et 2011.
Par contre, la région de Chaudière-Appalaches est celle qui aura le plus gagné depuis deux ans, selon le Camaq. L’emploi en aérospatiale devrait y avoir doublé pour un total de 258 travailleurs, grâce à l’ajout de 140 nouveaux postes chez CAF Aviation, de Saint-Georges-de-Beauce.