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Déboutée par le Tribunal d'appel des transports du Canada, Aéropro de Québec jette la serviette.
Par voie de communiqué, l'entreprise de transport annonce ce matin qu'elle abandonne toutes les procédures juridiques entamée jusqu'à maintenant et cesse définitivement toutes ses activités de vol. Une décision qui entraîne la mise à pied immédiate d'une centaine de travailleurs qui n'ont appris la nouvelle que ce matin.
Aéropro poursuivra par contre ses services météorologiques et de gestion d'aéroports. Jusqu'à nouvel ordre, une dizaine de personnes demeureront donc à l'emploi de l'entreprise.
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La direction de l'entreprise refuse tout commentaire, si ce n'est pour remercier ses employés et ses clients et affirmer, en réponses à Transports Canada, que «la sécurité de ses passagers a toujours constitué une priorité de tous les instants».
Transports Canada avait annulé le certificat d'exploitation de la compagnie le 31 juillet dernier. Les informations déposées par le ministère des Transports devant le tribunal d'appel faisaient état de lacunes et de constats de non-sécurité accumulées depuis plusieurs années.
Depuis 2001, Aéropro a reçu au moins cinq avis de suspension. Un avion de la compagnie s'est également écrasé en juin dernier, à L'Ancienne-Lorette, faisant sept morts. Transports Canada a relevé 20 irrégularités lors d'inspections effectuées en juillet.
L'entreprise a aussi été impliquée dans trois autres incidents, dont l'écrasement d'un Cessna qui a fait quatre victimes, en mai dernier, à l'île aux Grues.
Fondée en 1988, le groupe Aéropro est dirigée par Aurèle Labbé.
