Elon Musk. [Photo : Bloomberg]
Elon Musk est né en Afrique du Sud en 1970. Dans la société macho de son enfance, l’intello qu’il est offre une cible de choix à l’intimidation. Il en gardera des séquelles physiques. À douze ans, il vend la programmation de son premier jeu vidéo pour 500 $ à un magazine.
De fil en aiguille, ce passionné d’informatique et de science-fiction transitera par le Canada (sa mère a le passeport à la feuille d’érable) pour ses études avant d’atteindre la terre promise, la Silicon Valley.
L’homme que l’on compare maintenant à Steve Jobs ou à Henry Ford et qui a servi d’inspiration au personnage du milliardaire Tony Stark, alias Iron Man, se demandait à l’université ce qu’il voulait faire dans la vie. Il s’est alors posé la question suivante : qu’est-ce qui influera le plus sur l’avenir de l’humanité ? Il en est arrivé à une liste de cinq éléments : Internet, les énergies renouvelables, la colonisation de l’espace, l’intelligence artificielle et la reprogrammation du génome humain. Rien de moins.
Aujourd’hui, au premier octobre 2015, Forbes estime sa fortune à 12,9 milliards de dollars américains. Entre la réponse à sa question et aujourd’hui, il y a eu la création et la vente de plusieurs sociétés, comme Zip2, Paypal, SpaceX (fusées), Tesla, SolarCity (panneaux solaires) et un projet de transporteur révolutionnaire, l’Hyperloop. De plus, il est passé à deux doigts de la faillite à plusieurs reprises. Sa plus grande crainte dans la vie : les dérapages possibles de l’intelligence artificielle. Son objectif le plus fou : coloniser Mars.