L’industrie des télécommunications n’a pas souffert de la dernière récession, indique le Rapport de surveillance sur les communications du Conseil de la radiodiffusion et des telecommunications canadiennes (CRTC). Ainsi, de 2009 à 2010, les revenus globaux de l’industrie ont augmenté de 3,6 %, passant de 55,3 à 57,4 milliards de dollars (G$).
Les revenus de télécommunications, qui comprennent notamment les services Internet et sans fil, ont connu une croissance modeste de 1,8 % pour atteindre 41,7 G$ en 2010. La progression a été plus soutenue dans le secteur de la radiodiffusion, tandis que les revenus ont grimpé de 8,9 %, à 15,7 G$.
Internet et sans fil en croissance
Le Rapport de surveillance sur les telecommunications indique que la croissance de l’Internet et de la téléphonie sans fil reste soutenue au pays. Pas moins de 25,8 millions (M) de Canadiens étaient abonnés au sans fil, en 2010, par rapport à 23,8 M en 2009, une hausse de 8,5 %.
Et environ neuf millions de foyers canadiens étaient abonnés aux services Internet à large bande, soit une hausse de 9,2 %, indique le CRTC.
Et les Canadiens se servent avec avidité de leur accès Internet. "Au cours de l'année 2010, l'utilisateur moyen des services à large bande de résidence a téléchargé 14,8 gigaoctets de données par mois, ce qui équivaut à 20 films", résume le CRTC dans son rapport.
Les anglophones ont passé 17,1 heures sur Internet et les francophones 12,7 heures. Le nombre d'abonnés aux services Internet résidentiel s'est établi à 10,4 M en 2010.
Télévision : des revenus en hausse
Les revenus globaux générés par les services de télévision commerciale ont affiché une croissance de 10,6 %, passant de 5,48 G$ en 2009 à 6,05 G$ en 2010. Sans surprise, les revenus de la television payante, spécialisée et à la carte ainsi que les services de video sur demande ont explosé de 11,1 %, passant de 3,11 à 3,46 G$ en 2010. En 2010, les télédiffuseurs conventionnels privés ont investi 681,2 millions de dollars (M$) dans les émissions canadiennes, soit 81,8 M$ de plus que les 599,4 M$ investis l’année précédente.
Avec La Presse canadienne