Le Fonds de solidarité FTQ a obtenu un rendement de 8,8 pour cent au cours de son exercice 2010-2011, en baisse par rapport aux 9,2 pour cent dégagés l'an dernier.
Le bénéfice net du Fonds a atteint 650 millions $. En ajoutant les 698 millions $ récoltés avec l'émission de nouvelles actions, puis en soustrayant les retraits, l'actif net du Fonds s'établissait à 8,2 milliards $ au 31 mai, soit 12,3 pour cent de plus que les 7,3 milliards $ d'il y a un an.
Le prix de l'action du Fonds s'élève désormais à 25,92 $, en hausse de 89 cents par rapport au cours publié en janvier. Il s'agit d'un nouveau sommet.
Avec un maigre rendement de 3,6 pour cent, le deuxième semestre du Fonds a été plus difficile que le premier, qui avait rapporté 5 pour cent.
Le rendement du portefeuille d'investissement dans les entreprises québécoises et les fonds spécialisés, qui représentent 60 pour cent de l'actif, s'est chiffré à 8,9 pour cent, alors que le portefeuille de placements effectués sur les marchés financiers s'est apprécié de 12,3 pour cent.
Le Fonds a investi 733 millions $ en 2010-2011, un chiffre gonflé par l'injection de 40 millions $ dans le Fonds capital culture Québec et de 33 millions $ dans des fonds d'amorçage. En 2009-2010, le Fonds avait investi 501 millions $. Cette année, les investissements devraient atteindre 550 millions $.
Au cours d'un entretien téléphonique, lundi, le président et chef de la direction du Fonds, Yvon Bolduc, s'est dit "très satisfait" de l'investissement de 58 millions $ effectué en 2009 dans l'entreprise qui possède le Canadien de Montréal. Selon le magazine américain Forbes, la valeur du club de hockey a bondi de 20 pour cent en 2010 pour atteindre 408 millions $ US.
M. Bolduc fonde par ailleurs beaucoup d'espoirs sur le Plan Nord du gouvernement de Jean Charest, qui prévoit des investissements de 80 milliards $ au cours des 25 prochaines années.
Le Fonds est notamment intéressé à investir dans des projets miniers. Au cours des dernières années, il a investi massivement dans l'entreprise québécoise Osisko (TSX:OSK), qui vient de lancer les activités de sa mine d'or à Malartic, en Abitibi-Témiscamingue.