« Québec est devenue une ville de savoir où le privé s’est établi. » – Vincent Chiara, président du Groupe Mach.
Toutefois, le taux d'absorption des locaux, qui frôle le zéro au centre-ville et qui est légèrement négatif en banlieue, semble avoir atteint un point d'équilibre. De nouveaux projets pourraient changer complètement la donne, tel celui du Phare de Québec, du Groupe Dallaire, qui ajoutera à terme près de deux millions de pieds carrés sur 65 étages et coûtera 600 millions de dollars.
Reste que «Québec offre plusieurs occasions intéressantes», lance Vincent Chiara, président du Groupe Mach (tour de la Bourse, tour CIBC, etc.). L'entreprise vient tout juste d'y acquérir 700 000 pi2 auprès de Dream Office REIT pour 100 M$. Cette transaction lui permet presque de doubler la taille de son portefeuille dans la région, dont la superficie totale est maintenant estimée à 1,5 M pi2. «Québec n'est plus seulement une ville de fonctionnaires. C'est devenu une ville de savoir où le privé s'est établi», souligne M. Chiara.
Quant à l'intérêt d'acheter un portefeuille dont une société veut se départir, il répond «que Dream ne voulait plus être dans les marchés secondaires, comme Québec. Pourtant, c'est le genre de marché dans lequel un fonds devrait conserver ses actifs». C'est un marché stable, où de nombreux locaux sont loués par le gouvernement, ajoute-t-il.
À lire aussi :
Édifices à bureaux : turbulences à l'horizon
Un centre-ville en ébullition à Gatineau
Des bureaux modernes hors des grands centres
Suivez Matthieu Charest sur Twitter @MatthieuCharest