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Contre toute attente, tout indique que la grève dans le secteur de la construction résidentielle aurait été évitée de justesse.
Selon les informations obtenues par LesAffaires.com, patrons et syndiqués seraient parvenus à une entente de dernière minute, tard hier soir.
On ne connaît pas pour le moment la nature de cette entente, qu’on estimait improbable encore hier en fin de journée. Les partis semblaient faire face à une impasse qui rendait la menace de grève, qui devait débuter lundi, 30 août, de plus en plus réelle.
Les syndiqués reprochaient en outre le fait que les employeurs, représentés par l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ), refusaient systématiquement toute mesure visant à réduire les «écarts salariaux importants» entre les travailleurs du secteur résidentiel léger (structure en bois de quatre étages et moins) et les autres salariés de la construction.
De plus, selon les syndiqués, l'APCHQ refusait d'abolir un mécanisme des réserves d'heures qui, dans les faits, s'était montré impuissant à réduire le travail au noir dans ce secteur.
L'Alliance syndicale est formée du Conseil provincial du Québec des métiers de la construction - International, de la CSD Construction, de la CSN-Construction, du Syndicat québécois de la construction (SQC) et de la FTQ-Construction.
Plus de détails suivront.
