BUDGET QUÉBEC 2012 - Le programme de certification Aliment du Québec aura droit à 4 M$ par année pour faire sa promotion. À cela s’ajoute un million qui servira à améliorer la mise en marché locale et régionale des produits du terroir.
Jusqu’ici, ce programme est qualifié de « succès ». Des études ont prouvé que l’ajout du logo jaune et bleu de l’organisation sur un aliment fait bondir ses ventes, ce que confirment 43 % des transformateurs. Aujourd’hui, 13 800 produits portent la certification alors qu’il n’y en avait que 4000 en 2007-2008.
Les fabricants de biscuits, de conserves et de fromages auront droit à 13 M$ sur trois ans, puisque Québec reconduit la Stratégie de soutien à la transformation alimentaire. Des crédits additionnels de 3 M$ par année seront ainsi octroyés au ministère de l’Agriculture (MAPAQ).
Par ailleurs, le gouvernement crée un comité interministériel sous la responsabilité du MAPAQ qui regroupera aussi des représentants de l’industrie alimentaire et les ministères du Développement économique, des Transports, du Développement durable, de l’Environnement et des Finances.
Le secteur des pêches et de l’aquaculture « qui vivent des difficultés particulières depuis un certain nombre d’années » bénéficieront pour leur part de 6 M$ afin d’accroitre leur compétitivité,
Les exportations bioalimentaires ont atteint 5 G$, en 2010. Mais le potentiel est encore plus grand et c’est pourquoi le ministre Bachand accorde 1 M$ par année à la mise sur pied d’une « nouvelle offensive sur les marchés étrangers, principalement ceux qui présentent un fort potentiel ». Ces pays n’étaient pas mentionnés dans le plan budgétaire et aucun détail sur cette offensive n’a été dévoilé.
