Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard. (Photo: LesAffaires.com)
Le gouvernement Couillard a décidé d'allonger la liste des entreprises assujetties à ses obligations plus strictes en matière d'environnement, une décision qui devrait avoir des répercussions à la pompe pour les automobilistes.
La mise à jour du ministre des Finances Carlos Leitao, mardi, prévoit notamment que les distributeurs d'hydrocarbures seront soumis aux règles qui concernent la Bourse du carbone dès le 1er janvier.
Cette mesure devrait permettre d'ajouter quelque 200 millions $ dans les coffres de l'État dès 2015. Québec prévoit aussi que cette décision provoquera une augmentation de deux cents du litre d'essence.
Le gouvernement Couillard estime toutefois que lorsque le prix du baril de pétrole fléchit de 10 $, environ 700 millions $ se retrouvent dans les poches des contribuables.
Depuis 2012, les grands émetteurs industriels et le secteur de l'électricité étaient considérés comme de plus grands pollueurs en émettant annuellement plus de 25 000 tonnes de gaz à effet de serre (GES).
Pour atteindre sa cible de réduction d'émissions en 2020, le système de plafonnement et d'échange de droits d'émission et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre du Québec (SPEDE) a été mis de l'avant en 2013 en collaboration avec la Californie.
Québec estime que les entreprises «plus performantes» pourront vendre leurs crédits d'émission de GES, ce qui devrait leur permettre de récupérer en partie leur investissement.
Les revenus tirés de la vente des unités d'émission du SPEDE d'ici 2020 sont estimés à plus de 2,7 milliards $. Cette somme devrait être versée au Fonds vert.
À lire également sur le même sujet:
Les points saillants de la mise à jour économique de Carlos Leitao