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La Chambre de commerce de Laval refuse de lancer la pierre à l’administration municipale du maire Gilles Vaillancourt qui fait face depuis hier à de sérieuses allégations de tentatives de corruption.
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Jointe à son entreprise de Sainte-Rose, la présidente du conseil d’administration de la Chambre de commerce de Laval, Diane Fellice, a déclaré ce matin à LesAffaires.com ne pas être en mesure de prendre position ou de réclamer une enquête à la suite des révélations faites par Radio-Canada, hier soir.
Ni vu ni connu
«Je ne suis pas prête à lancer la pierre. De toutes manières, sur quoi on se baserait ?, demande-t-elle. J’ai vu une entrevue hier soir, comme tout le monde. J’ai entendu ce qui a été dit. Mais on n’a pas de preuves, on n’a même pas de faits.»
Mme Fellice a été présidente de la Chambre de commerce de commerce de Laval entre 2009 et 2010. À la fin de son mandat, cet automne, elle est devenue présidente de son conseil d’administration.
«Honêtement, je ne peux rien avancer (…) Notre relation avec le maire et la Ville a toujours été excellente», a dit Mme Fellice, ajoutant n’avoir «jamais été témoin» ou même «avoir entendu parlé» par le passé de malversations impliquant l’actuel maire de Laval ou son administration.
Le président «en vacances»
«Laval a cette particularité d’avoir à cœur la réussite de tout le monde, ajoute-t-elle. Mon expérience de travail à Laval est que chacun travaille ensemble. À Laval, on opère.»
Au moment d’écrire ces lignes, la directrice de la Chambre de commerce de Laval, Suzanne Ménard, n’avait pas retourné nos appels. Il en va de même du nouveau président de la Chambre, Jean-Luc Paul, qu’on dit actuellement «en vacances pour la semaine», à Miami.
Ce dernier est vice-président, développement national, responsable du marché municipal, de la firme d’ingénierie Dessau. Son profil personnel, affirme qu’il participe à la direction de projets d’infrastructures.
