Contrairement aux informations qui avaient circulé jusqu'à maintenent, l'ex-député libéral Serge Marcil manque toujours à l'appel, trois jours après l'important séisme qui a ravagé Haïti.
Jeudi, dans un courriel, une employée des Nations unies avait indiqué à l'entreprise pour laquelle M. Marcil travaille ainsi qu'à ses proches qu'il avait été retrouvé vivant dans les décombres de l'Hôtel Montana, où il séjournait à Port-au-Prince, et que ses blessures avaient nécessité son transfert à Miami.
Cependant, en fin de soirée, cette même employée des Nations unies a constaté que le nom de M. Marcil figurait par erreur sur la liste des blessés transférés en Floride pour s'y faire traiter.
Le cabinet du premier ministre Jean Charest a rendu public un communiqué vendredi matin pour rectifier les faits et indiquer qu'on était toujours sans nouvelles de M. Marcil depuis le séisme, qui s'est produit vers 17h00 mardi.
Le fils de M. Marcil, Olivier, agit comme conseiller politique du premier ministre Charest. Son épouse est la présidente du Conseil du statut de la femme, Christiane Pelchat.
Agé de 65 ans, M. Marcil venait d'arriver à Port-au-Prince, la capitale, au moment du tremblement de terre. Il était là par affaires.
Vice-président de la firme SM International, il a surtout fait carrière en politique, sur la scène provinciale et fédérale.
Il a été élu député à l'Assemblée nationale en 1985 et 1989 et a été nommé brièvement ministre de l'Emploi par Daniel Johnson en 1994.
Plus récemment, il était le directeur de cabinet du ministre Jacques Dupuis, entre 2005 et 2006.
Il a aussi été député libéral à la Chambre des communes de 2000 à 2004 et a dirigé le Parti libéral du Canada en 2007.
