Photo: Bloomberg
L’explosion des ventes en ligne aura eu raison des nerfs de Best Buy. Après Sears, les chaînes de magasins de produits électroniques Best Buy et Future Shop annoncent à leur tour des licenciements massifs.
Le couperet tombera sur environ 1000 employés des deux chaînes qui appartiennent au géant américain Best Buy.
Best Buy Canada, qui exploite les 265 magasins au pays des deux enseignes de produits électroniques, doit annoncer la mauvaise nouvelle aux employés visés jeudi matin.
La direction justifie ces licenciements par l’explosion des ventes par Internet et du service "Réservez en ligne et ramassez en magasin" et surviennent dans le cadre d'une stratégie de restructuration des deux enseignes.
Il y a un an, Best Buy avait fermé une quinzaine de magasins au Québec et dans le reste du Canada.
Récement, le 16 janvier dernier, le détaillant avait dévoilé des ventes décevantes pour la période des fêtes, faisant plonger son titre de 28%.
Malgré des efforts impressionnants pour réduire ses coûts, Best Buy reste exposée à des pressions à long-terme en provenance de la concurrence, estime R.J. Hottovy, analyste de Morningstar.
«Avec de plus en plus de vendeurs d'électronique livrant directement leurs produits aux clients, beaucoup des avantages concurrentiels de Best Buy, incluant sa marque de commerce et sa présence proche des grands axes routiers, disparaissent», écrit l'analyste.
Par conséquent, R.J. Hottovy a réduit son estimation de la juste valeure de Best Buy de 32 $US à 28 $US.
Vers 12h30, le titre de Best Buy perd 40 cents US, ou 1,67%, à 23,57 $US.
