Photo : Bombardier
Bombardier a réitéré pour une énième fois son optimisme quant aux ventes du CSeries lors d’une conférence téléphonique suivant la parution de ses chiffres du deuxième trimestre. En comparant ce projet à ceux poursuivis antérieurement, l’entreprise québécoise serait en meilleure posture qu’il n’y parait.
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Bombardier a reçu des commandes pour 90 appareils de la CSeries. Aucune commande n’a été faite depuis maintenant 5 mois. Dernièrement, les analystes et les investisseurs ont été déçus que l’entreprise québécoise n’ait pas annoncé de nouveau contrat lors du salon aéronautique de Farnborough en juillet.
Il reste encore beaucoup de temps à Bombardier pour attirer d’autres clients, affirme Guy C. Hachey, président et chef de l'exploitation, Bombardier Aéronautique. Au 31 juillet, il restait 42 mois avant l’entrée en service du CS100 et 54 mois avant celle du CS300.
«À pareille échéance, la CSeries se démarque avantageusement lorsqu’on compare son carnet de commandes à celui d’autres appareils que nous avons produits, explique M. Hachey. Il est certains que nous aimerions en avoir plus, mais nous ne sommes pas inquiets. L’histoire nous montre que les clients sont plus actifs entre 30 et 24 mois avant l’entrée en livraison.»
Actuellement, Bombardier a cinq clients dans sa ligne de mire situés en Asie, au Moyen-Orient et en Europe. «Nous espérons signer une ou deux ententes, peut-être même trois, d’ici les prochains mois», conclut M. Hachey.