Dans la mesure où ces femmes n'ont pas la compétence ou l'expérience, il est d'avis qu'elles n'ont pas leur place dans un conseil d'administration, même s'il s'agit d'une pratique politiquement correcte.
En point de presse après le discours, Stephen Jarislowsky en a rajouté. Il a exprimé l'avis que leur rôle de mère les ayant maintenu loin du milieu des affaires, les femmes n'en ont pas apprivoisé la culture et qu'il leur manque une certaine compétence industrielle ainsi que des connaissances économiques et financières.
L'homme de 83 ans a assuré qu'il était en faveur de la parité en autant que les membres des conseils d'administration fassent preuve de curiosité, de courage et de compétence, les trois qualités essentielles pour accomplir ce travail, selon lui.
Il a cependant admis qu'il est aussi possible que certains hommes ne soient pas à leur place sur un conseil d'administration.
Dans la même veine, le célèbre investisseur, qui n'en est pas à ses premiers propos controversés, s'est prononcé sur les déboires de la Caisse de dépôt et placement du Québec, laquelle a enregistré des pertes de 40 milliards $ en 2008.
Il est d'avis que le conseil de la Caisse comptait deux ou trois très bons administrateurs, mais que leurs voix n'ont pas été entendues par les autres membres qui n'avaient pas les aptitudes pour reconnaître les risques.
On trouve actuellement cinq femmes au conseil d'administration de la Caisse, dont la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, et Christiane Bergevin, vice-présidente chez SNC-Lavalin (TSX:SNC), qui était assise à la table d'honneur du Cercle de la finance internationale, jeudi.