La popularité du rallye
En raison de ses parcours tout-terrain, le rallye est la discipline qui se rapproche le plus du contexte québécois. « Plus que la F1 et que les courses Nascar » soutient Philippe Lagüe, chroniqueur automobile au quotidien Le Devoir. Il suffirait qu’un pilote de la trempe d’Antoine L’Estage brille sur le podium du Championnat du monde des rallyes pour que la discipline gagne en popularité. Le Québec présente un calendrier annuel de sept rallyes. Trois d’entre eux, le Perce-Neige de Maniwaki (février), Baie-des-Chaleurs (juillet) et le Défi de Sainte-Agathe-des-Monts (septembre) comptent pour le championnat canadien.
L’origine du rallye
Le tout premier rallye automobile remonterait à l’hiver 1911. Dans un but promotionnel, le Casino de Monte-Carlo, à Monaco, avait invité les concurrents à partir de leur propre ville pour se rendre dans la capitale européenne du jeu. Il s’agissait d’un rassemblement de jet-setters, et le jury accordait alors plus d’importance à l’élégance de l’équipage qu’au chrono. Ce n’est que pendant les années 1960 que la vitesse est devenu le facteur déterminant de la victoire du rallye moderne.