Nissan Leaf: conduire sur un nuage hi-tech

Publié le 07/10/2011 à 11:59, mis à jour le 07/10/2011 à 14:08

Nissan Leaf: conduire sur un nuage hi-tech

Publié le 07/10/2011 à 11:59, mis à jour le 07/10/2011 à 14:08

Par Michel Crépault

Enfin, j’ai pu conduire la Leaf, cette voiture 100% électrique de Nissan. Première impression : on dirait une auto tout droit sortie du futur… Le gabarit est celui d’une compacte (pensez à une Sentra), suffisamment spacieux pour accueillir cinq adultes. De l’extérieur, ce sont les  phares et les feux qui retiennent l’attention. À l’avant, ils sont exorbités, comme sur la Juke. À l’arrière, les blocs optiques montent à l’assaut du pavillon en encadrant la lunette. Un examen plus attentif révèle un petit panneau solaire fixé au sommet du hayon, question d’alimenter la climatisation sans puiser dans les ressources vitales de l’auto.

Les portières arrière ont été taillées de manière à faciliter l’accès à la banquette.  Le coffre offre une capacité de chargement honnête, sans qu’on ait besoin de rabattre les dossiers. C’est là que se trouve le câble de recharge, dont l’un des bouts ressemble à un pistolet.

Il ne me reste plus qu’à brancher l’autre extrémité du câble dans une prise de courant de 110V ou 220V qui se trouve derrière une trappe, au bout du capot. Si c’est du 110V, la recharge complète de la Leaf prend jusqu’à 20 heures. Si c’est du 220V, on réduit l’attente à huit. Le temps de faire un dodo réparateur.

Il y a une deuxième fiche. Elle est destinée à la recharge rapide, soit 80% en 30 minutes avec du 400V. Nos maisons ne disposent pas de ce genre de courant. L’idée est d’établir un réseau de bornes qui permettra aux proprios de VE de faire le plein de watts en quelques minutes. Des commerces comme Métro et les restaurants St-Hubert ont fait part à Hydro-Québec de leur intérêt à offrir des bornes de recharge rapide.

Ce n’est pas sorcier : le succès des VE repose sur le réseau de bornes. Sans elles, l’angoisse de la panne (le « range anxiety » disent les anglos) minera le plaisir au volant. Dans Silicon Valley, place branchée entre toutes, on m’a parlé de Leaf et de Tesla (le biplace électrique de 100 000$) grimpées sur le dos d’une remorque parce que les proprios avaient mal jaugé l’autonomie de leur machine !

Nissan prétend que sa Leaf dispose d’une autonomie de 160 km. Cette distance ne sera effectivement parcourue que si plusieurs paramètres cruciaux sont à votre avantage: la météo, votre type de conduite, le trafic, etc.

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