La Chevrolet Cruze s'impose chez les compactes

Publié le 22/10/2010 à 10:26, mis à jour le 22/10/2010 à 13:58

La Chevrolet Cruze s'impose chez les compactes

Publié le 22/10/2010 à 10:26, mis à jour le 22/10/2010 à 13:58

Par Michel Crépault

Ce n’est pas le mythique circuit de Nürbugring, mais un tracé délimité par des cônes dans un grand stationnement de la région Toronto. C’est moins exotique, mais l’expérience s’est avérée convaincante. C’est là que j’ai pu essayer la nouvelle compacte de GM : la Chevrolet Cruze.

J’ai beau faire des zigzags comme ce n’est pas permis et donner des coups de volant violents, la Cruze affiche un réel aplomb. Le freinage accomplit son boulot sans hésiter.

Confiante dans les moyens de sa petite dernière, General Motors a également mis à notre disposition une Toyota Corolla, une Mazda3 et une Honda Civic, question de comparer.

Premier constat : La Corolla ne fait pas le poids dans ce genre de test : avez-vous déjà vu le propriétaire d’une Toyota conduire en fou ?

La Mazda honore son slogan « vroum-vroum », mais elle est moins docile que la Cruze. La Civic, pour sa part, ne détient pas pour rien le titre de la voiture la plus vendue au pays depuis 12 ans. La Chevrolet réussit à procurer un contrôle général au moins aussi bon.

GM revient de loin : elle doit s’imposer parmi les voitures compactes avec un modèle qui ne rougira pas devant les ténors (les trois japonaises mentionnées) de la catégorie, la plus importante au Canada (22% de touts les véhicules vendus).Ce n’est plus un secret, les Américains vont chercher en Europe les petites voitures qu’ils destinent à leurs concitoyens. Alors que Chrysler s’apprête à ressusciter une nième fois grâce à la Fiat 500 et que Ford réplique avec une Fiesta qui a fait le bonheur des Européens pendant des années, GM a fait rouler sa berline Cruze sur les routes du vieux continent avant de nous l’offrir.

La Chevrolet Cruze n’est pas seulement maniable et amusante à conduire. Elle possède aussi trois qualités fort recherchées par les acheteurs de compactes : consommation frugale, confort d’une intermédiaire et prix alléchant.

Deux moteurs de quatre cylindres sont offerts. La version 1,8 litre équipe le modèle de base. Un moteur le 1,4 litre Ecotec turbocompressé propulse les modèles Eco, LT et LTZ. Les deux moteurs comptent 138 chevaux, mais la version turbo les développe avec plus de vigueur. Selon votre humeur, votre transmission (manuelle ou automatique, les deux à 6 rapports) et votre trajet (ville ou campagne), vous brûlerez entre 6 et 9 litres aux 100 km. Le modèle Eco, comme son nom le suggère, vous fera même flirter avec 5,0 litres, c’est-à-dire la cote d’une hybride, grâce à un aérodynamisme et des pneus spéciaux.

Pour le confort, on apprécie d’abord l’habitabilité, particulièrement sur la banquette arrière qui donne envie de se laisser conduire. Le coffre est spacieux et les accessoires de série sont nombreux : Stabilitrak, ABS, 10 coussins gonflables, glaces et portières assistées, etc.

Enfin, le prix : il commence aussi bas que 14 995 dollars (avec tambours à l’arrière et sans air climatisé) et peut grimper jusqu’à 24 780 dollars et même plus, selon les options.

La Chevrolet Cruze remplace la Cobalt, laquelle a remplacé la Cavalier. Le contraste entre cette voiture de 2011 et ses deux ancêtres est net. Et si la nouvelle GM est à l’image de cette Cruze, la faillite ne sera plus qu’un bizarre et lointain souvenir.

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