Près de neuf propriétaires canadiens sur dix considèrent que « l'absence de dettes » est un facteur très important pour la réussite de leur retraite, selon un récent sondage mené pour le compte de la Banque Manuvie.

Ce facteur arrive au second rang en importance après celui qui consiste à « être en bonne santé » (94 %) et juste avant celui qui consiste à « avoir un revenu suffisant pour maintenir mon mode de vie actuel » (85 %). Fait intéressant, 54 % des femmes, contre 46 % des hommes, trouveraient extrêmement stressant d'arriver à l'âge de la retraite en ayant encore des dettes.

Soixante-treize pour cent des propriétaires dans la trentaine qui ont déclaré avoir des dettes espèrent les rembourser avant la soixantaine. Ce chiffre est ramené à deux tiers pour les propriétaires dans la quarantaine. Seulement un tiers des propriétaires dans la cinquantaine s'attendent à avoir remboursé toutes leurs dettes avant la soixantaine. Une personne sur cinq déclare ne pas savoir à quel moment elle finira de rembourser ses dettes (14 %) et si elle pourra se libérer un jour de ses dettes (7 %).

Près de la moitié des propriétaires canadiens qui ont encore des dettes et ne sont pas à la retraite envisagent de mettre davantage l'accent sur le remboursement de leurs dettes que sur l'épargne pour la retraite, au cours de la prochaine année. Les autres entendent accorder la même importance à leur épargne-retraite qu'au remboursement de leurs dettes.

Dans les ménages constitués de deux adultes, deux couples canadiens sur trois revoient ensemble leurs dettes au moins une fois tous les deux mois, dans un effort concerté pour gérer leur endettement.