De plus, le fait de travailler dans le secteur public semble favoriser un départ plus hâtif à la retraite, puisque le régime de retraite y "comporte de meilleures caractéristiques".
Par exemple, 60 pour cent des nouveaux retraités québécois âgés de 50 ans et plus qui travaillaient dans le secteur public ont pris leur retraite quand ils avaient moins de 60 ans, comparativement à 32 pour cent dans le secteur privé (incluant les travailleurs autonomes).
M. Dorion cite aussi un autre facteur qui favorise une retraite hâtive: le fait d'avoir complété des études postsecondaires, ce qui accroît en général le revenu et permet donc de cotiser à un régime de retraite.
M. Dorion souligne qu'il ne faut pas nécessairement en conclure que ces gens qui prennent leur retraite cessent de travailler complètement. Certains peuvent travailler à temps partiel dans un autre emploi, par exemple. "On a des chiffres sur les intentions, mais on n'a pas les chiffres officiels qui nous disent 'tant de pour cent des gens qui sont partis à la retraite sont revenus' (sur le marché du travail)", affirme-t-il.