Il y a d'autres avenues que le REER

Publié le 11/02/2015 à 11:33

Il y a d'autres avenues que le REER

Publié le 11/02/2015 à 11:33

Principe no 5 : REEE et REEI – ne laissez pas d’argent sur la table !

« Dès que le gouvernement offre une subvention, les familles doivent aller la chercher ! », recommande Josée Jeffrey, planificatrice financière et fiscaliste chez Focus Retraite et Fiscalité. Si votre enfant souffre d’un handicap permanent et qu’il est admissible au crédit d'impôt pour personnes handicapées, « le Régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) est très généreux et vous aidera à lui assurer une sécurité financière à long terme », dit-elle.

« Pour une contribution maximale de 1 500 dollars effectuée au REEI, la subvention canadienne pour l'épargne-invalidité (SCEI) atteint 3 500 dollars si vos revenus familiaux sont inférieurs à 89 401 dollars », dit-elle. Avec des revenus de moins de 44 701 dollars, la subvention de 3 500 dollars est bonifiée jusqu'à concurrence de 1 000 dollars par l'intermédiaire du Bon canadien pour l'épargne-invalidité (BCEI). Aucune contribution n’est requise pour recevoir ce dernier. « Il est remis dès l’ouverture du compte et calculé annuellement selon vos revenus nets familiaux, qui sont ceux de la deuxième année précédente (2013, par exemple) pour une contribution en 2015 », précise la planificatrice financière.

Mieux encore, le coût de cette contribution est nul pour le parent. « En fonction des paramètres fiscaux de 2014 au fédéral, un parent a droit à une réduction d’impôt net de 1 540 dollars pour un enfant à charge handicapé de moins de 18 ans », souligne-t-elle.

Denis Poitras, conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective, partage l’histoire étonnante d’un jeune homme de 16 ans qui, fort de son premier emploi, a décidé d’ouvrir un REEE, devenant à la fois le souscripteur et le bénéficiaire du régime, dans le but de mettre la main sur les précieuses subventions gouvernementales qui assurent un rendement minimal de 30 % sur les contributions versées. « Après le secondaire 5, il s’est dirigé vers l’école professionnelle avec plus de 5 000 dollars en poche. Il a pu acheter son équipement de menuisier », dit-il. L’étudiant a donc maximisé ses économies, tout en assumant lui-même ses frais de scolarité.

Josée Jeffrey rappelle cependant que les enfants qui ont déjà 16 ou 17 ans devront répondre à certains critères pour être admissibles aux subventions gouvernementales. « Un minimum de quatre cotisations annuelles d’au moins 100 dollars chacune ou des cotisations totales d’au moins 2000 dollars doivent être versées au REEE du bénéficiaire avant l’année durant laquelle celui-ci atteint l’âge de 16 ans », nuance-t-elle.

Principe no 6 : Et l’hypothèque ?

Vous envisagez de faire un versement anticipé sur votre hypothèque ? Ce n’est peut-être pas la meilleure option pour maximiser votre investissement. « Si le rendement après impôt de votre REER ou de votre CELI est de 8 %, rien ne sert de faire un remboursement anticipé sur une dette dont les intérêts non déductibles coûtent 4 % », rappelle Stéphane Leblanc, associé en fiscalité chez EY.

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