Évidemment, c'est un pari qui a ses défenseurs comme ses détracteurs. La crise actuelle est d'abord financière et c'est à ce niveau qu'il faut d'abord agir. Mais avec un déficit appréhendé de plus de 2 trillions $, l'administration Obama doit espérer que la reprise ne tarde pas trop sinon le pays risque de chuter encore plus bas. C'est la ligne officielle, puisque la Maison Blanche prévoit toujours que l'économie va rebondir en 2010. Si moins de gens perdent leurs maisons, si moins de gens perdent leur emploi, si moins de banques coulent sous le poids de leurs mauvaises créances, si...
En tous cas, c'est aussi ce que doit espérer George Gillett, à supposer que les rumeurs de ventes du Canadien soient fondées. Comme bien d'autres, M. Gillett peine à refinancer ses emprunts contractés pour l'achat du Canadien, et surtout, du FC de Liverpool. Dans ce dernier cas, les prêteurs sont la Royal Bank of Scotland (pratiquement nationalisée par le gouvernement anglais) et la Wachovia (achetée depuis par Wells Fargo). Dans leur état, ces institutions ne sont pas portées à faire de cadeau.
Mais si l'argent recommence à circuler, les banquiers aujourd'hui convertis aux vertus de la prudence vont peut-être se montrer plus accommodants... Reste que la seule idée de voir une pancarte « À vendre » aux abord du Centre Bell va enflammer l'imagination, comme ce fut le cas en l'an 2000 quand Molson a décidé de se départir du club. Ça va discuter fort aux émissions de lignes ouvertes !
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