Quand votre coeur balance entre régler vos dettes, contribuer à votre régime enregistré d'épargne retraite (REER) ou à votre compte d'épargne libre d'impôt (CELI), Jamie Golombek, directeur général, planification fiscale et successorale CIBC, recommande d'examiner cinq facteurs avant de prendre une décision.
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Dans une récente étude, Jamie Golombek conseille de s'attarder au taux de rendement escompté de vos placements, du taux d'intérêt que vous payez sur vos dettes, de votre taux d'imposition personnel actuel et anticipé, de votre horizon de placement et des risques liés à vos placements.
Pour expliquer son raisonnement, Jamie Golombek donne l'exemple suivant : un épargnant a un excédent de 1500 $ dont il n'a pas besoin pour acquitter ses mensualités hypothécaires, son taux d'imposition sur le revenu de 33,33 % actuellement et de 20 % à la retraite. Après avoir payé ses 500 $ d'impôt sur le revenu, l'épargnant aura 1000 $ après impôt en mains qu'il pourra placer dans un CELI ou utiliser pour son prêt hypothécaire. S'il choisit de placer les sommes dans son REER, il cotisera la somme intégrale de 1 500 $.
Avec un taux de rendement à long terme anticipé de 5 % en moyenne sur ses placements et un taux d'intérêt sur son prêt hypothécaire de 3 %, que devrait faire l'épargnant? Selon Jamie Golombek, dans cette situation, le REER est à privilégier puisque, après un an, il aura une valeur avant impôt de 1 575 $. Si on le retirait, on paierait 315 $ et donc, un an après, on se retrouverait avec 1 260 $.