Plus de la moitié des Canadiens ne peuvent couvrir les dépenses imprévues

Publié le 04/09/2013 à 08:01, mis à jour le 04/09/2013 à 12:01

Plus de la moitié des Canadiens ne peuvent couvrir les dépenses imprévues

Publié le 04/09/2013 à 08:01, mis à jour le 04/09/2013 à 12:01

Par Yannick Clérouin

Les Canadiens ont beau avoir recommencé à épargner, une majorité d’entre eux affirment ne pas avoir constitué un fonds d’urgence suffisant pour régler des dépenses imprévues comme une réparation majeure à leur automobile.

Plus d’un Canadien sur deux, soit 58%, estiment ne pas avoir assez d’argent de côté pour régler la totalité d’une dépense urgente, d’après le sondage réalisé par BMO sur l’épargne en prévision des jours difficiles.

Les données du service d’études économiques de BMO révèlent pourtant que le taux d’épargne des particuliers a grimpé à 5,5% au premier trimestre de 2013, après avoir touché un creux historique de 1% en 2005.

La majorité des 1000 Canadiens (51%) qui ont répondu au sondage en ligne réalisé par la firme Pollara disent avoir accumulé moins de 10 000 $ pour des dépenses imprévues, dont un répondant sur cinq (17%) qui déclare avoir épargné moins de 1000$.

Et moins de la moitié de ceux qui ont dû utiliser leur fonds d'urgence pour une réparation majeure à leur automobile ou à leur résidence ont pu en régler le coût au complet ( soit respectivement 49 % et 47 %).

Perte d'emploi

Encore moins de Canadiens (35%) ont un coussin satisfaisant pour tenir le coup financièrement à la suite d'une perte d’emploi, selon le sondage.

«Il est encourageant de constater que le taux d'épargne commence à monter au Canada. Cependant, plusieurs Canadiens se retrouvent encore à court d'argent dans les situations d'urgence», a dit dans un communiqué Jamal Khalil, directeur des ventes, Produits de placement, BMO Banque de Montréal.

Selon lui, une des façons d'économiser pour se constituer une réserve en prévision de jours difficiles, «c'est de réduire ses dépenses non essentielles, comme l'achat de café lors du repas du midi au travail.»

Que feraient les Canadiens pour se renflouer après avoir épuisé leur fonds d'urgence? 41% des répondants vendraient très probablement certains biens - comme leur auto ou des bijoux - ou demanderaient l'aide de leur famille ou d'amis.

Le quart des répondants (27 %) utiliseraient une marge de crédit et deux répondants sur dix (18 %) se feraient rembourser leurs placements.

Selon la BMO, un fonds d’urgence type devrait représenter de trois à six mois de revenu et être conservé dans un véhicule d’épargne facilement accessible et offrant une grande stabilité du capital, comme le CELI.

Le sondage Pollara a été effectué en ligne du 26 au 30 juillet 2013, auprès de 1 000 Canadiens.

 

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