Obligations: quelle est la stratégie de la Caisse?

Publié le 30/01/2013 à 16:04, mis à jour le 08/10/2013 à 08:05

Obligations: quelle est la stratégie de la Caisse?

Publié le 30/01/2013 à 16:04, mis à jour le 08/10/2013 à 08:05

Par Stéphane Rolland

Roland Lescure, chef des placements de la Caisse. Photo: Les Affaires.

La Caisse de dépôt et placement du Québec garde le cap sur sa stratégie pour le marché obligataire, même si l’environnement de faibles taux d’intérêt l’a amené à modifier son approche avec les marchés boursiers et les placements privés, a expliqué Roland Lescure, son vice-président et chef de placement, en marge d’une allocution devant l’Association des MBA du Québec, mercredi.

Le bas de laine des Québécois ne veut pas augmenter le poids qu’occupent les obligations plus risquées afin d’aller chercher un plus grand rendement. « Ce serait une recette pour un désastre », croit M. Lescure. 

Le portefeuille de revenu fixe de la Caisse est réparti entre quatre actifs : les obligations fédérales, les obligations provinciales, la dette d’entreprise et l’immobilier.

Pour les dettes de société, la Caisse tente tout de même d’accroître son rendement avec une démarche « à contre-courant », comme les investisseurs qui cherchent des actions mal-aimées à bon prix. « En investissant dans la dette des sociétés qui suscitent l’inquiétude des marchés, mais dont les activités sont solides, on peut aller chercher un écart de rendement », répond-il.

Mardi, la Caisse a dévoilé des changements à sa stratégie d’investissement. Elle a lancé un nouveau portefeuille « Action qualité », qui mise à long terme sur les grandes sociétés dont les activités sont moins volatiles aux aléas des marchés. Ce portefeuille devrait représenter 10 % de son actif sous gestion d’ici la fin 2014. Elle fera aussi passer sa pondération dans les marchés privés (non coté en Bourse) de 25 % à 30 %.

La perspective de faible rendement dans le marché obligataire force la Caisse à trouver des solutions de rechange du côté des actions. Avec un regain d’intérêt pour une philosophie de valeur à long terme, elle adopte une démarche « à mi-chemin » entre la sécurité du capital qu’offrent les obligations et la possibilité d’obtenir des rendements plus élevés en suivant les indices marchés boursiers, explique M. Lescure.

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