Évaluations: une prime méritée pour les États-Unis?


Édition du 23 Février 2019

Évaluations: une prime méritée pour les États-Unis?


Édition du 23 Février 2019

Par Stéphane Rolland

Le marché américain est-il si exceptionnel qu'il mérite une évaluation beaucoup plus élevée que les marchés internationaux ? Mebane Faber, directeur des placements chez Cambria Investment Management, en doute lorsqu'il compare le ratio CAPE du S&P 500 à New York avec celui des marchés internationaux. Conçu par l'économiste américain Robert Shiller, le ratio CAPE divise la capitalisation boursière par la moyenne des bénéfices réels par action enregistrés dans les 10 années précédentes. L'idée est d'évaluer la cherté d'un marché en faisant fi des fluctuations cycliques. Le S&P 500 avoisine les 29 fois comparativement à 16 fois pour le reste du monde, note M. Faber. Or, si les États-Unis étaient vraiment exceptionnels, son marché aurait toujours mérité une prime, souligne-t-il, ce qui n'a pas toujours été le cas, comme le montre le graphique ci-contre. «Ça peut surprendre les investisseurs qui pensent que les États-Unis se sont TOUJOURS échangés à prime», ajoute-t-il.

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