L’assurance temporaire répond à des besoins temporaires de protection. L’assuré est couvert en cas de décès pour un certain montant et pour une période déterminée. La prime qu’il verse à l’assureur est fixe durant toute la durée de son contrat.

Par exemple, il peut verser 500 $ par année et être assuré pour 100 000 $ s’il décède à l’intérieur d’une période de 10 ans. Les primes applicables à ce type d’assurance sont habituellement peu élevées, du moins quand l’assuré est jeune.

Deux avantages caractérisent une telle protection : le droit de renouvellement et le droit de transformation. Le droit de renouvellement permet à l’assuré de renouveler son contrat sans preuves d’assurabilité (examen médical) jusqu’à la fin de sa période d’assurance. Quant au droit de transformation, il lui permet de transformer son assurance temporaire en une assurance permanente sans preuves d’assurabilité avant la fin de son assurance.

L’assurance permanente protège l’assuré sa vie durant en échange d’une prime fixe. Elle offre différentes possibilités :

-Une composante d'épargne. L’assuré accumule des sommes dans un fonds d’épargne qu’il pourra retirer un jour ou l'autre ou qui lui seront versées s’il met fin à son contrat. C’est ce qu’on appelle la valeur de rachat. Cette composante d'épargne est fixe et garantie.

-Option de primes libérées. L’assuré cesse de payer sa prime et continue d’être couvert pour une portion du montant d’assurance qu’il a souscrit initialement. Par exemple, un assuré ayant souscrit un montant d’assurance de 100 000 $ et qui paie sa prime durant 10 ans pourrait ensuite cesser de la verser et continuer d’être assuré pour un montant de 50 000 $ ou pour la totalité du montant qu’il avait souscrit. Cette dernière possibilité doit cependant faire l’objet d’une entente au moment de l’établissement du contrat.

L’assurance vie universelle comporte une composante d'épargne variable et non garantie qui est plus importante que celle de l’assurance permanente. L’assuré verse sa prime de base et un montant supplémentaire, qui est déposé dans un fonds d’épargne. Il investit cet excédent dans les différents produits de placement offerts par son assureur, et les revenus qu'il génère s’accumulent à l’abri de l’impôt. Cet excédent peut être utilisé par le preneur ou ajouté au montant d’assurance au moment du décès.