Il souligne aussi l’importance des actions menées au niveau du Fonds Monétaire International (FMI) en faveur de transparence et de l'intégrité, pour mettre en œuvre une réglementation macroprudentielle, et pour consolider les ressources du FMI.
Mark Carney s’est aussi défendu d’être trop optimiste dans ses prévisions de croissance à 3,8% en 2010.
«Même si une telle reprise peut sembler impressionnante lorsqu'elle est perçue des profondeurs d'une récession, elle est en réalité plus modeste que de coutume», a-t-il affirmé tout en rappelant le niveau très élevé d’incertitude qui accompagne ses prévisions.
Le gouverneur de la Banque du Canada reste confiant dans le potentiel de reprise canadien. «Nous entrons dans cette récession avec un taux d'intérêt réel négatif, ce qui constitue une situation sans précédent. Avec le temps, cela aura une incidence puissante sur l'activité économique et l'inflation», dit-il.
La Banque du Canada a rabaissé son taux d’intérêt de 350 points de base depuis décembre 2007 pour le porter à 1%. Loin d’estimer que le plancher a été atteint, Mark Carney dit disposer d’une «souplesse considérable en matière de politique monétaire, qu'elle mettra à profit si le besoin s'en fait sentir».